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Ahlam MOSTEGHANEMI

Présidente d’honneur du FIFOG 2016

Ahlam Mosteghanemi est une femme de lettres de langue arabe. Elle est l’aînée des enfants d’une famille engagée dans la lutte pour l’indépendance nationale algérienne. Son père, Mohamed El Cherif, se bat contre la présence française. Deux de ses frères ont perdu la vie lors d’une manifestation contre la puissance coloniale dans les années 1940. La famille doit se réfugier en Tunisie mais la jeune Ahlam grandit dans un milieu politisé, en contact avec le maquis algérien. C’est également un milieu cultivé, où auprès de son père, professeur de lettres, elle est en contact avec la littérature. De retour en Algérie en 1962, elle fait des études secondaires, avant de travailler pour la radio. Elle anime une émission, Hamsat, qui lui confère une certaine réputation littéraire. Son premier recueil de poésies paraît en 1973 sous le titre Ala Marfa’ Al Ayam (Au havre des jours). Installée à Paris, elle épouse un journaliste libanais, et tout en fondant une famille, soutient une thèse sous la direction de Jacques Berque. L’œuvre de cette écrivain est populaire dans le monde arabophone, notamment au Liban, en Jordanie, en Syrie, en Tunisie et aux Émirats Arabes Unis. Son livre Dhakirat al-jasad (Mémoires de la chair), est classé parmi les cents meilleurs romans arabes. Il a reçu le Prix Naguib Mahfouz et le Prix Nour de la meilleure œuvre féminine en langue arabe.